Romance del veneno de Moriana

Publié le par The_Wheel_Of_Fortune



romance7mars07ou1-copie-2.jpg 

Romance del veneno de Moriana

 Je vais vous conter l’histoire de Moriana et de Don Alonso. Cette historie se déroula au XVII° siècle dans une des provinces d’Espagne.
Au levé du jouer, sur son imposant cheval blanc Don Alonso se présenta devant la porte de sa maîtresse.
-Buenos días, Moriana
Moriana était l’une des plus belles femmes de son village. Sa famille était descendante d’un métissage entre des arabes et des espagnoles.
Sa beauté reflétait son intelligence et son savoir. La seule tâche sur son portrait est qu’elle était tristement pauvre.
-Don Alonso, bien venido
Don Alonson était un riche prince, on le trouvait très charmant, très cultivé et très séduisant.
Sachant qu’il plaisait, sa passion était de séduire les jeunes filles.
Pour les ensorceler, il leur parlait de bal, de pièce de  théâtres, ou de littérature espagnole, il crée ainsi le rêve dans la tête des demoiselles.
Cependant, il avait un défaut, le défaut de chaque homme, il aimait séduire en faisant des promesses intenables.
Moriana était terriblement amoureuse de Don Alonso, elle ressentait en elle la grande passion amoureuse. Son amour ne connaît aucune frontière infranchissable.
Ses yeux étincelés comme des étoiles dans une nuit noir à chaque fois, qu’elle le regardait. De plus, son cœur brûlait d’un désir qui ne pouvait plus être contenu dans son corps. Hélas, la passion n’était pas entièrement réciproque et Moriana devait l’apprendre à ses dépends.
-Vengo a brindarte, Moriana, para mi boda el domingo.
Don Alonso sans mentir, sans compassion et sans pitié et surtout sans amour, il venait d’annoncer avec simplicité à la femme qui l’aime comme un Dieu, qu’il allait se marier avec une autre femme. Il ne donna aucune explication, car il ne se sentait pas obliger de se justifier.
Pour lui, il séduisait les femmes pour passer du bon temps, il aimait plaire, car il trouvait cela très valorisant. Par ailleurs, il pensait qu’une femme n’en valait pas mieux qu’une autre, mais elle devait être belle et surtout soumise. Par contre, son titre l’obligeait à se marier avec une femme digne de son rang.
Ne croyez pas que Moriana s’est énervée, ou qu’elle s’est mise à pleurer ou à sangloter. Je sais que vous, vous auriez sûrement eu ces réactions, car vous avez déjà été trahi par celui ou celle que vous aimiez tant. 

Son caractère ne lui permettait pas de perdre face et encore moins perdre son sang froid.
-Esas bodas, Don Alonso, debieran de ser conmigo, pero ya que no lo sean igual el convite estimo y en prueba de la amistad beràs del fresco vino, el que solías beber dentro mi cuarto florido.
Elle lui proposa de boire du vin pour célébrer le mariage du traite de Don Alonso, malgré sa gentillesse, vous devinez qu’au fond d’elle, le cœur de la passion venait de s’éteindre à cause du terrible froid hivernal qui transperça l’ensemble de son être.
Moriana alla chercher une bonne de vin frais, après avoir trouvé la bouteille dans la cuisine, elle ouvra une porte qui donna une pièce assez étrange.
Lorsqu’elle revint de la pièce étrangère, elle tenait un bocal et une sorte de cage.
Dans le bocal, il y avait des yeux de vipères et dans le cage un scorpion dormait.
Elle prépara le pire des poisons, elle broya trois onces de sublimé et les yeux de vipères, puis elle versa le sang du scorpion toujours vivant et mélangea le tout dans un bol.
Elle s’appliqua à ce que le liquide blanc se change en liquide rouge sang ou rouge vin.
Elle versa un peu de vin dans le bocal où se trouvait anciennement les yeux, et il versa délicatement son poison dans la bouteille et la referma avec un bouchon.
Sans laisser paraître sur son visage, la lueur de la vengeance d’une femme trompée, elle versa son poison dans deux coupes.
Comme la tradition le disait, l’homme doit boire avant la femme.
-Bebe, bebe, Don Alonso, bebe de este fresco vino.
-Bebe primero Moriana que así puesto en estilo.

Moriana fit croire à Don Alonso, qu’elle était entrain de boire, mais elle repousait le liquide avec sa langue.
Don Alonso saisit la coupe et but d’un seul trait, comme s’il avait besoin de prouver sa virilité.
En buvant si rapidement, le poison rentra encore plus vite dans son organisme.
Don Alonso perdit l’équilibre et tomba à plat ventre sur le sol, lui étant si fier sur son cheval, lui qui aimait tant dominer, et il regarde Moriana avec des yeux remplis d’inquiétude
-Qué me diste, Moriana, que pierdo todo el sentido ?
Sàname de este veneno yo me he de caser contigo !
Moriana regarda Don Alonso droit dans les yeux, elle ne ressentait aucune peine à le voir se tordre de douleur, car après tout, il lui avait transpercé le cœur sans se soucier d’elle.
Don Alonso supplia Moriana de l’aider, de lui sauver la vie et il lui promit même de se marier avec elle.
Moriana ne céda pas, bien au contraire, elle se rendit compte que Don Alonso était un homme pathétique.
Au fil des secondes qui passèrent, Don Alonso comprit que la mort allait venir le quérir sans lui laisser le choix.
Il pensa alors à sa mère, car s’il y avait bien une femme qu’il respectait, c’était elle.
Il ne voulait pas que sa mère soit triste et qu’elle pleure d’avoir perdu son unique fils.
-Desdichada de mi madre que ya no me verà vivo !

La réaction de Moriana fut sans appelle, car il faut que vous sachiez que la mère de Moriana en apprenant la relation entre les deux amants, elle passa ses journées à pleurer.
La raison de tant de larmes est qu’elle avait été séduite par un jeune aristocrate espagnol.
Elle le laissa rentrer dans sa maison, elle le laissa pénétrer dans sa chambre à coucher et elle lui laisse voler son cœur.
Un beau jour d’été, il lui annonça qu’il devait se marier avec une jeune femme de son rang, mais à la différence de notre histoire, la mère de Moriana avait en elle le fruit de leur rencontre.
Cependant, le jeune prince ne pouvait ni se marier avec elle et ni assumer un enfant illégitime.
La mère de Moriana ne supporta pas que l’on luisse la trahir et l’humilier à ce point.
Grâce à ses connaissances sur la fabrication des poisons, lors de la célébration du mariage, elle trouva le moyen d’empoisonner le vin destiné aux amoureux.
La mère de Moriana raconta son histoire à sa fille en lui inculquant la recette de son poison.
Cependant sa fille essaya de convaincre sa mère qu’il n’était pas comme les autres, qu’il était tendre, doux, serviable, et amoureux.
Elle aurait aimé que sa mère se trompe, lorsqu’elle lui avait dit que Don Alonso se servait d’elle.
Moriana se souvint de la souffrance engendrée à sa mère par la relation entre Don Alonso et elle et elle répondit froidement.
-Màs desdichada la mía desque te hube conocido.
Don Alonso était allongé sur le sol sans vie et Moriana ne regrette aucunement son geste.
 
 
Il faut toujours se méfier de la vengeance d’une femme amoureuse qui a été trompée.

Publié dans Ecriture : Histoire

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
QUEL CONNARD !<br /> Moriana, tu as eu raison de ce ********
Répondre