...Au Revoir, pas Adieu...
Au Revoir, pas Adieu
Destinataire : Toi
Emetteur : Moi
3h45
Dans mon lit
Dans ma couette
Il se fait un petit peu tard pour t’écrire, mais il se trouve que je n’arrive pas à dormir, et je pense que tu sais pourquoi.
Dans exactement 3h15, tu vas prendre le train, ce train qui t’amènera à une destination loin de moi.
Dans 3h15, pleins de choses changeront car nous ne pouvons pas toujours mener nos vies comme nous le voudrions.
Je n’aime pas ce train qui va te séparer de moi, alors que je me suis habitué à être avec toi ou plutôt de te supporter.
En arrivant dans ma seconde vie, tu as su la rendre meilleure sans t’en rendre compte et je t’en remercie.
Tu comptes à mes yeux, mais je ne crois jamais te l’avoir dit et je le regrette.
Je me trouve stupide, car maintenant que tu pars pour toujours et je me retrouve à dire ce que je ressens sur un bout de papier alors que j’avais eu des milliers de fois l’occasion de te le dire.
On ne sait jamais ce qu’on gagne mais on sait toujours ce que l’on perd.
Maintenant que je te perds, j’ai envie de te dire que je tiens à toi, que je serai toujours là pour toi et surtout que je t’aime.
Je regrette pas n’être pas venu te voir aussi souvent que j’aurais pu.
Pourtant, c’est idiot, tu n’habites pas loin de chez moi, mais pourtant je n’ai pas pris le temps de te voir.
Je m’en veux, pourquoi je ne possède pas une machine à remonter le temps ?
Une machine me permettant de rattraper le temps que j’ai perdu à ne pas avoir passé des moments avec toi.
J’ai envie de repasser des moments magnifiques pour ne jamais les oublier.
Dans un certain sens, je sais que je ne les oublierai pas car d’aussi bons moments sont inoubliables.
Lorsque tu regarderas les étoiles, tu verras une étoile qui brillera plus que les autres.
Sache que cette étoile est la nôtre, où que tu sois, quoi qu’il arrive, notre étoile sera toujours là pour te rappeler que tu n’es pas seule.
Même si la distance nous séparera, on dit souvent loin des yeux loin du cœur.
Je te prouverai le contraire, car tu en vaux la peine, comme toujours.
Le soleil se lève n’importe où et le nous le voyons tous ensemble.
Tu me manqueras mais je sais que tu seras toujours présente dans ma vie car tu es une véritable amie.
Tu n’es pas celle qui dit être mon amie et qui m’enfoncera juste pour s’amuser.
Tu n’es pas non plus celle qui dit je t’aime et qui joue l’hypocrite.
Ta sincérité ne t’a jamais fait défaut, d’ailleurs ta sensibilité et ta gentillesse non plus.
Tu sais quoi, je n’arrive plus à me souvenir le jour où nous nous sommes parlés pour la première fois, je me souviens juste que tu étais dans ma vie.
Personne rassurante, conciliante, attentive et présente, cela ne pouvait qu’être toi.
Je te demande deux choses qui me sont importantes pour moi.
En premier temps, tu ne dois à jamais oublié tous les fantastiques moments que nous avons pu passer ensemble.
En second temps, saches que pour ton bien, tu dois garder ton sourire et être heureuse.
Une nouvelle vie se profile devant toi, des choses changeront et influeront ta vie jusqu’à la fin.
Tu devras faire des choix aux conséquences qui ne seront jamais simple.
Mais tu sais, tu ne seras pas seule, je serai encore là, même quand je serai un vieux débris.
Je suis ton ami avant tout, malgré les difficultés et les souffrances, c’est là que l’on se rend compte des fausses et des sincères amitiés.
Où que tu ailles, tu ne seras pas toute seule, alors n’es aucune crainte !
Il commence à se faire tard, je crois que je vais me coucher pour te dire au revoir demain.
Une dernière petite chose qui est sans importance mais je t’aime toi.
Tu as un sourire cosmique, alors fais moi le plaisir de ne pas le perdre.
Je t’embrasse mon amie et je pense à toi.
Ton ami dans son lit.
Le ciel était gris, au matin du départ
Je ne pouvais te retenir, tu pars
Je me suis promis de ne pas pleurer
Le ciel n’a pas envie de rigoler
Le soleil devrait naître aujourd’hui
Arc-en-ciel vient à nous, demande lui
Le vent souffle amenant le train ici
Souris ! Tu penses que tout est fini
Détrompes toi, ton chemin commence
Ô partir loin n’est pas une sentence.
Je vois, tu me regardes, attristé.
Mon cœur a mal, je ne vais pas pleurer.
Tu viens vers moi, ô toi tout doucement
On se regarde silencieusement,
On n’ose pas se parler, l’heure passe…
NON ! Le sifflet de la gare me chasse
De toi, mes paroles n’ont aucun sens.
TU pars ! TU t’en vas !
TU t’en vas et TU pars !
Tu as ma missive, ma seule chance.
Tu lis ma lettre dabs ce « train-malheur »
Je sais, nos cours sont remplis de douleur,
Tu finis ma missive sur ces derniers mots
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