Sensation étrange

Publié le par The_Wheel_Of_Fortune

 


Sensation étrange

 

Il y a des jours où rien ne se passe comme nous l'aimerions.
Il y a des jours où nous aimerions ne pas nous lever, car nous savons à l'avance que cette journée sera dramatique.
Je n'oublierai jamais cette journée même si les années ont passé depuis cet évènement.
Je peux qualifier cette journée sans exagération que c'était une véritable journée de merde !
Je m'étais levé avec une légère pointe au cœur, je sentais en moi une douleur invisible.
Je pensais tout d'abord que j'étais tout simplement malade, mais en fait je me rendis compte qu'il s'agissait uniquement d'une impression.
Je pris une douche très chaude pour faire quitter le brouillard arasant ma tête, mais rien ne changea.
Impossible de me sentir réellement bien, alors que j'avais passé une nuit agréable, que signifiait donc cette silencieuse angoisse ?
Dans le bus, je fermais les yeux et j'écoutais de la musique pour m'évader.
Cependant, je n'arrivais pas à me changer les idées, j'étais trop inquiet intérieurement.

 Toute la journée, j'eus cette sensation de ne plus être moi, j'étais présent en cours mais sans être vraiment là.
Mon corps bougeait de lui-même comme s'il avait pris son indépendance.
J'étais devenu un simple automate qui ne sait plus quoi faire.
Lorsque j'entrais chez moi, je me sentais incapable de bosser alors que j'avais un devoir à faire et aussi à rendre.
De plus, comme vous devez le savoir après une journée de cours inintéressante et fatigante, comment vouliez vous que je puisse bosser.
Par conséquent, armée de ma télécommande, je tirai sur l'écran pour savoir devant quelle série j'allais m'abrutir.
Perdant mes derniers neurones à comprendre une série américaine, mon téléphone portable me sortit de mon sommeil.
Je venais de recevoir un texto de ma meilleure amie qui ne m'avait pas donnée de ses nouvelles depuis deux ou trois jours.
Même si je l'ai effacé depuis, je garde en mémoire ce qu'il m'annonçait.
Quand j'eus fini de lire le texto, une fine goutte glissa sur ma joue, traversant ma bouche et tomba sur le sol.
Relisant le message pour être certain de ce que j'ai lu, les mots étaient toujours les mêmes et la blessure qu'ils engendrèrent en moi ne cicatrisa pas.
Je regardais droit devant moi comme si mes yeux avaient eu la capacité de travers la nuit et de m'amener vers elle.
Je voulais m'enfuir pour la rejoindre, mais c'était impossible.
De plus, il m'était impossible physiquement de la rejoindre, car elle n'habitait pas dans la même région que moi.
Je ne m'étais jamais senti aussi faible que ce jour-là.
Je savais que je n'aurais rien pu faire, mais j'aurais tant aimé être présent pour elle...
Une partie de moi venait de sombrer dans un monde de peine et de souffrance.
Je ne le souhaite à personne car c'est tellement nuisible...
Je me demandais ce qu'il avait bien pu lui traverser la tête, son geste était incompréhensible pourtant il ne pouvait pas être condamnable.
Je me condamnais en tant que son ami car je n'avais pas su la protéger.
Je n'ai strictement rien vu venir car que je me devais d'être là pour elle, lui remonter le moral comme elle savait si bien le faire.
Depuis que je la connais, elle a toujours été là pour moi, apportant sa joie, ses conseilles et sa plus belle amitié.
Je la voyais comme un papillon magnifique et éternel ne pouvant qu'amener un arc en ciel en battant des ailes ou le soleil brillant.
J'avais omis qu'un papillon est éphémère et qu'ils meurent eux aussi...
Tu dois te remettre à voler pour charmer ce monde qui manque de couleur.
Durante toute la soirée, mes pensées voyagèrent dans un monde où je revoyais toutes les choses que j'avais pu vivre avec elle.
La fatigue me plongea dans mon lit et mes yeux se remplirent d'obscurité.

 Je me trouvais devant un grand hôpital, j'entrai en admirant l'architecture grandissime. Marchant au hasard dans les couloirs, je me tenais devant une porte, je l'ouvris et je la vis.
Ma tendre amie était allongée dans son lit, une machine respiratoire lui permettait de continue à vivre, comme les autres tuyaux qui rentraient dans sa peau.
J'avançai, pris un siège et s'assis au bord du lit.
Je saisissais la petite main et la serra tendrement.
Je lui parlai, les mots s'enchainaient les un aux autres comme une douce mélodie.

 Dis-moi papillon, pourquoi es-tu donc partie ?
De quel droit, tu t'envoles sans me dire pourquoi et où tu vas ?
Joli papillon, dis moi ce qui se passe ?
Magnifique papillon qu'est qui te fait peur ?
Le ciel t'attire tant que ça ?
Mes pensées s'envahirent d'image et de son que seulement elle et moi pouvions comprendre.
Une mélancolie m'envahit, m'enfermant dans une spirale infernale, mais d'un autre coté je me rappelais de certain souvenir que j'avais totalement oublié.
Pourtant je les avais gardé en moi depuis le début et j'étais incapable de m'en souvenir jusqu'à maintenant.
Les souvenirs sont des cases enfouis en nous qui ne réclame qu'à être ouverte par une clé du passé.
Fuyant le monde dans les rêves, les nuits se ressemblent et mes rêves aussi.

 Je me vois toujours dans le même hôpital, le décor n'a pas changé, je me promène malgré moi dans les couloirs et je me retrouve encore en face à cette porte.
Un siège m'attend face à son lit, elle reste encore allongée avec des tuyaux qui lui permettent de vivre.
Son visage est toujours aussi parfait, on dirait un ange qui dort paisiblement.
Je m'assoie et je lui parle, je sais parfaitement ce que je dis sur le moment pourtant lorsque je me réveille, j'oublie tout.
Chaque nuit, je fais le même rêve, aucun détail ne change, sauf que je lui dis de plus en plus de choses.
Je voudrais réveiller ce petit ange, mais c'est impossible.
Chaque réveil est frustrant, car je désirai la réveiller, néanmoins mon moi ne faisait rien.

Je fais encore le même parcourt, je me retrouve à lui parler, mais cette fois-ci c'est totalement différent.
Je lui fais un monologue sur mon affection envers elle, je lui tiens la main, je me lève et je sens une main qui me serre.
Je me retourne, je vois ses yeux bleus claires me regardant pleins de larmes.
Elle me sourit en me serrant la main, et je me sens heureux.

 Je me réveille instantanément, je me demandais si ce n'était pas l'heure d'aller au lycée et que mon rêve était vraiment étrange.
Je regardais ma montre, il était à peu près 5h47 du matin, je pouvais encore dormir.
Allongé dans mon lit, je pensais à mon rêve qui m'inspirait un profond soulagement mais ce n'était qu'un simple rêve.
Toute la journée, j'avais terriblement envie que mon rêve devienne réel.
Dans la matinée, je reçus un texto de sa cousine qui m'annonça qu'elle s'était réveillée à partir de 5h45 du matin et qu'elle était plutôt en bonne santé.
Je me sentais réellement mieux, le papillon venait de fuir l'obscurité pour revenir dans la lumière.

 Quelques mois après, je lui parlais de mon rêver et à ma grande surprise, elle me confia qu'elle avait vu aussi dans son rêve à son réveil.
C'est vraiment une sensation étrange.
Les rêves sont vraiment étonnants et incompréhensible.
Je suis incapable d'expliquer aujourd'hui ce qui s'est vraiment passé mais en tout cas c'est pas commun.
Tu es ma perfection, peut être que c'est l'explication à tout.

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T
Mon Namour , homme de ma vie , mon meilleur ami de toujours , ma moitié , ma chair , mon sang toi que j'aime tant tu sais déja ce que je pense de toi je ne cesse de te dire que je t'aime merci pour ce texte et cette chose qui est loin derriere nous ... tu m'as mis lé larme o yeux povre con je t'aime a la folie mon chéri
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T
<br /> Merci pour mon narcisisme :D<br /> Tu sais déjà tout ce que je pense de toi =)<br /> <br /> <br />
C
oué apres avoir écouter 2 seconde et demi j'ai arreter. sérieu le rap sé ...
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T
<br /> Sans COEUR va !<br /> <br /> <br />
C
J'ai connu aussi la même histoire.<br /> J'aime pas mal la musique à la fin
Répondre
T
<br /> Une de mes musiques préférées qui date de lontemps<br /> <br /> <br />